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Expertise hydrique et barrages

Usages et limitations

Caractère général de l’information

L’Atlas hydroclimatique du Québec méridional (ci-après l’« Atlas ») décrit le régime hydrique actuel et futur du Québec méridional dans le but de soutenir une pratique de gestion de l’eau résiliente aux changements climatiques. L’information présentée dans l’Atlas est de nature générale et elle est mise à la disposition de l’utilisateur à titre informatif seulement. Il est de la responsabilité de celui-ci de bien comprendre les limites des données décrites ci-après. Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et les auteurs ne garantissent pas l’exactitude, l’exhaustivité ou l’actualité des renseignements ou données présentés dans l’Atlas ni leur utilité aux fins d’un usage particulier.

Toute personne assume l’entière responsabilité de l’usage qu’elle fait de l’Atlas, et toute personne utilisant les données et l’information contenues dans l’Atlas à des fins de conception, de construction, de fabrication ou d’installation le fait à ses risques. Pour toute question spécifique ou pour une adaptation de l’Atlas à une situation précise, il est recommandé de faire appel à un spécialiste. Le MELCC, ses employés, ses fonctionnaires, ses agents et les auteurs n’assument aucune responsabilité relativement à toute action, erreur ou omission dans les données de l’Atlas. De plus, toute utilisation de l’Atlas et tout résultat découlant de utilisation totale ou partielle de l’Atlas est uniquement de la responsabilité de l’utilisateur. En conséquence, le MELCC n’est pas responsable de toute perte ou de tout dommage quels qu’ils soient, y compris, notamment, des dommages directs ou indirects attribuables à l’utilisation de l’Atlas.

Les données de l’Atlas sont sous licence CC-BY 4.0.

Pour plus de détails sur la méthodologie, veuillez vous référer au rapport technique ou au document d’accompagnement(Atlas hydroclimatique 2018).

Pour signaler une erreur, poser une question ou formuler un commentaire, écrivez-nous : atlas.hydroclimatique@environnement.gouv.qc.ca.

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Outil « Portrait »

L’outil « Portrait »donne accès aux séries temporelles de débit journalier pour la période s’étendant de 1970 jusqu’à une date récente, pour près de 10 000 tronçons de rivières jaugés et non jaugés. Le Portrait utilise l'interpolation optimale pour combiner l'information des stations hydrométriques et celle de la modélisation hydrologique (Lachance-Cloutier et collab. 2017). Un fichier CSV associé à chaque tronçon du Portrait peut être téléchargé sur ce site. Ce fichier contient les métadonnées relatives au tronçon, ainsi que les données de débit journalier en mètres cubes par seconde (m3/s) depuis le 1er janvier 1970. Une estimation du 25e, du 50e et du 75e centile sont fournies pour donner une appréciation de l’incertitude des débits.

Limites de l’outil « Portrait »

  1. Il est fortement recommandé d'utiliser les centiles disponibles (25e et 75e) pour apprécier l'incertitude associée aux données utilisées et de ne pas se contenter de la médiane (50e). Les principales sources d'incertitude sont les données (météorologiques, hydrologiques, occupation du territoire, type de sol, topographie, etc.), la modélisation hydrologique et la régionalisation des données par l'interpolation optimale.
  2. La méthode ne considère pas les modifications anthropiques du débit (opération de barrages localisés en amont, prélèvement d’eau, rejet d'émissaires, etc.). Les données concernant les tronçons dont le régime subit l’influence d’un ou plusieurs barrages ne sont pas diffusées.  
  3. L'usage des données pour les bassins versants de moins de 100 km2 n'est pas recommandé. Il y a peu de stations hydrométriques pour les petits bassins versants et ils sont généralement plus difficiles à modéliser et sensibles aux erreurs d’interpolation des données climatiques. Pour ces bassins, de petites différences dans les débits peuvent correspondre à des erreurs relatives importantes. Aucune donnée n’est diffusée pour les bassins versants de moins de 50 km2.
  4. Les projections hydrologiques simulent les débits en eau libre. Les résultats ne couvrent donc pas les phénomènes liés à la glace, comme les embâcles.
  5. L’information est de nature générale et n'a pas fait l'objet d'une vérification exhaustive, bien que plusieurs validations et vérifications aient été effectuées. Une mise à jour trimestrielle des données est prévue. Comme les données observées (hydrométriques et météorologiques) utilisées peuvent faire l’objet de changements, il est possible que des données historiques puissent changer en conséquence, particulièrement pour l’année en cours.
  6. Le niveau de confiance est plus faible pour les données des tronçons de la Côte-Nord (tous les tronçons dont l’identifiant commence par « CND ») que pour les tronçons des autres régions. Ceci est dû à des problèmes dans les données météorologiques observées. Nous espérons pouvoir régler ce problème lors d’une prochaine mise à jour.

Référence : Lachance-Cloutier, S., Turcotte, R., & Cyr, J. F. (2017). Combining streamflow observations and hydrologic simulations for the retrospective estimation of daily streamflow for ungauged rivers in southern Quebec (Canada). Journal of Hydrology, 550, 294-306. https://doi.org/10.1016/j.jhydrol.2017.05.011)  

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Outil « Indicateurs »

L’outil « Indicateurs » rend disponibles, sous forme de cartes interactives et de tableaux téléchargeables, 76 indicateurs hydrologiques (crue, étiage, etc.) pour différentes périodes (une historique et trois futures), pour près de 10 000 tronçons de rivières jaugés et non jaugés. Une chaîne de modélisation hydroclimatique utilisant 180 scénarios climatiques (ensembles CMIP5, CORDEX-NA et ClimEx) simulés par six configurations d’un modèle hydrologique permet d’estimer l’impact des changements climatiques sur ces indicateurs.

Limites de l’outil « Indicateurs »

  1. Il est fortement recommandé d'utiliser les centiles disponibles (10e, 25e, 75e et 90e) pour apprécier l'incertitude associée aux données utilisées et de ne pas se contenter de la médiane (50e). Les principales sources d'incertitude sont les scénarios climatiques (choix du RCP, des modèles climatiques globaux et régionaux, du post-traitement des simulations climatiques, de la pondération des scénarios, etc.), la modélisation hydrologique (modèles, calibration, données physiographiques, hydrologiques et météorologiques, etc.), l’analyse fréquentielle (choix et ajustement des modèles statistiques, tendances, durée des séries, etc.) et la régionalisation des données par l'interpolation optimale.
  2. La méthode ne considère pas les modifications anthropiques du débit (opération de barrages localisés en amont, prélèvement d’eau, rejet d'émissaires, etc.). Les données concernant les tronçons dont le régime subit l’influence d’un ou plusieurs barrages ne sont pas diffusées.
  3. Les projections hydrologiques simulent les débits en eau libre. Les résultats ne couvrent donc pas les phénomènes liés à la glace, comme les embâcles.
  4. L'usage des données pour les bassins versants de moins de 100 km2 n'est pas recommandé. Il y a peu de stations hydrométriques pour les petits bassins versants et ils sont généralement plus difficiles à modéliser et sensibles aux erreurs d’interpolation des données climatiques. Pour ces bassins, de petites différences dans les débits peuvent correspondre à des erreurs relatives importantes. Aucune donnée n’est diffusée pour les bassins versants de moins de 50 km2.

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